Michael Jackson
La carrière solo de Michael Jackson débute réellement à partir de 1979. Bien sûr, vous connaissez tous et toutes les Jackson 5 et les Jacksons. Mais le premier album solo de Michael Jackson, c’est Got To Be There (Motown) sorti en1972. Suivront trois autres albums: Ben (Motown) en 1972, Forever Michael (Motown) en 1975 et Music and Me (Motown) en 1973. Puis un Best of, intitulé tout simplement The Best Of Michael Jackson (Greatests hits / Motown) en 1975.
Période OFF THE WALL
C’est donc en 1979 que débute véritablement la carrière solo de Monsieur Jackson avec l’album Off The Wall (Epic). Cet album est produit par Quincy Jones et co-produit par Michael. Le duo va se révéler redoutable. Michael a rencontré Quincy Jones pour la première fois en 1970. Il était alors âgé de 12 ans, et semble ne pas se souvenir précisément de cette rencontre, si ce n’est que Sammy Davis Jr en était l’auteur. Les deux hommes vont se revoir quelques années plus tard sur le tournage de The Wiz, une version black du Magicien d’Oz, dans laquelle Michael est acteur. Une véritable complicité va naître. Comme Michael recherche un arrangeur pour son futur disque, il décide un jour d’appeler son ami Quincy pour le conseiller et l’aider à en trouver un bon. C’est alors qu’au téléphone, son ami lui propose de travailler directement avec lui sur ce nouvel album. Michael accepte avec joie, d’autant plus que Quincy Jones est un arrangeur de jazz de talent mais aussi, un orchestrateur et un compositeur de musique de films.
L’album Off The Wall devait au départ s’appeler Girlfriend. Il contient 10 chansons. Les deux plus grands succès de cet album ont été Don’t stop ’til you get enough, premier extrait de l’album et Rock with you, qui se classeront à la première place du Hot 100. Il y a également Off the wall, Girlfriend, une reprise de Paul Mc Cartney ou encore la touchante chanson She’s out of my life.
L’album Off The Wall est un succès. Quatre singles se classent dans le Top Dix américain. 5 millions d’albums vendus aux USA et 3 millions dans le reste du monde. Pour un artiste noir à l’époque, c’est du hors norme ! Michael recevra trois récompenses prestigieuses aux American Music Awards. Cependant, il n’est pas satisfait à 100%. Le public l’apprécie mais les professionnels de la musique n’en font pas état comme le prouve la cérémonie des Grammy Awards en 1980. En effet, il reçoit une seule récompense : le Grammy Award du Meilleur Chanteur Rhythm & Blues. Pour lui, c’est une véritable trahison. Off The Wall devait être le meilleur album et pas seulement un très bon album. Et c’est avec cette rage de réussir et d’être le meilleur que Michael Jackson composera Thriller, l’album le plus vendu de tous les temps, à savoir 100 millions d’exemplaires.
Période THRILLER
Le duo Michael – Quincy a très bien fonctionné. Alors on reprend les mêmes pour l’album Thriller (Epic). Celui-ci contient 9 chansons seulement: Wanne be startin’ somethin’, Baby be mine, The girl is mine, un duo avec Paul Mc Cartney, Thriller, Beat it, Billie Jean, Human nature, PYT (Pretty young thing) et The Lady in my life. Quand vous lisez le nom des chansons, vous vous dîtes certainement: « c’est incroyable, j’ai l’impression de toutes les connaître !. » Vous ne vous trompez pas. Sur neuf chansons, sept sont sorties en single et se sont classées dans les dix premières places du Hot 100 américain.
Le premier extrait de l’album est The girl is mine sorti en octobre 1982. C’est un duo avec Paul Mc Cartney. Le duo plaît rapidement au public: Michael Jackson avec un Beatles, ce n’est pas tous les jours. La chanson va atteindre la seconde place dans le Top Dix. Tout se passe comme prévu pour la promotion de Thriller. Cependant, ce n’est pas un extrait de cet album qui voit le jour comme second single. En effet, E.T. The Extraterrestrial Storybook débarque. C’est un album produit par Steven Spielberg et Quincy Jones, avec Michael Jackson pour narrer les aventures d’E.T. Le problème : c’est une autre maison de disques qui a produit cet album, MCA Records. Ca fait donc de l’ombre à l’album Thriller, et à la même occasion, sa maison de disque CBS Records. Vive les contrats d’exclusivité ! Un procès s’ensuit et, bien sûr, CBS le gagne. MCA doit donc retirer immédiatement de la vente les quelques exemplaires sortis aux USA, en Grande-Bretagne et au Japon, courant novembre. Inutile de vous préciser que les 450 000 exemplaires diffusés représentent désormais un collector précieux pour les fans.
L’album Thriller sort en décembre 1982. C’est parfait pour les fêtes de Noël. Il restera pendant 19 semaines dans les charts du Billboard sans bouger.
Puis, d’autres singles vont voir le jour sur les ondes. A commencer par l’inoubliable Billie Jean qui atteint la première place du Hot 100 en janvier. Le clip sera diffusé seulement deux mois après sa sortie. Michael va pouvoir mettre en pratique ce concept de vidéo clip longtemps imaginé. A l’époque, les clips ne sont pas extraordinaires et ne font pas preuve d’une très grande originalité, ni même d’un travail sérieux. Pour Michael, un vidéo clip doit comporter une introduction, un développement et une conclusion. Il doit raconter avant tout une histoire. Et c’est donc avec Billie Jean qu’il va commencer. Pour se faire, un jeune réalisateur anglais issu du milieu de la publicité, est engagé. Quelques semaines de tournage et hop dans la boîte ! C’est alors la première fois que le public va voir à quoi ressemble Michael Jackson. Succès immédiat !
Cinq autres singles vont suivre: Beat it avec la guitare d’Eddie Van Halen, quasiment en même temps que Billie Jean, puis, Wanna be startin’ somethin’, Human nature, PYT et enfin Thriller. Le coup de grâce est donné avec ce dernier single, accompagné d’une vidéo inoubliable. Un mini film de 14 minutes avec beaucoup d’effets spéciaux de l’époque, réalisé par John Landis. La première diffusion du vidéo clip a lieu sur MTV le 2 décembre 1983, soit un an après la sortie de l’album! C’est alors une véritable révolution ! Une cassette vidéo sort parallèlement une semaine après : The making of Thriller. C’est un record de ventes ! Un million d’exemplaires vendus en quelques mois.
Michael Jackson va enfin obtenir la reconnaissance des professionnels de la musique. Il reçoit sept American Music Awards et huit Grammy Awards ! Encore un record !
Période BAD
Avec un tel succès, il est toujours très difficile pour un artiste de revenir avec un album aussi bon. Cependant, pour Michael Jackson, ce n’est pas le cas. Il fait son come-back avec l’album Bad (Epic) en 1987. Il contient onze chansons. Bad dans le langage de la rue de l’époque ne signifie pas mauvais mais good, donc tout le contraire.
Le premier extrait est le duo de l’album, tradition oblige. Il s’intitule I just can’t stop loving you. C’est un duo avec la chanteuse black Siedah Garrett, alors inconnue aux oreilles du grand public. Il n’y a pas de vidéo pour cette chanson mais le succès est immédiat. Le 31 août 1987 sort l’album Bad aux Etats-Unis et le 1er septembre pour l’Europe. Une tournée solo s’ensuit, commençant par quatorze concerts au Japon. Evénement sans précédent : il s’agit là de la première tournée solo de Michael Jackson.
Huit chansons sortent en single: Bad, accompagnée d’une vidéo réalisée par le maître Martin Scorcese (Taxi Driver, Les Affranchis, Casino, Gangs of New York, Aviator, Les Infiltrés), The way you make me feel, Man in the mirror, Dirty Diana, Another part of me, Smooth criminal, Leave me alone et Liberian girl. Soit au total: neuf chansons sur onze.
Pour de nombreux singles, des vidéos sont créées et non pas des moindres. Dans The way you make me feel, on peut voir un Michael très charmeur qui court après une jolie jeune femme, Tatiana Thumbtzen. Le meilleur vidéo-clip est sans contest Smooth criminal. C’est un extrait de Moonwalker, le premier long métrage de Michael Jackson, composé de plusieurs clips et d’une rétrospective de sa carrière, sorti en K7 vidéo. Dans le clip Smooth criminal, on peut voir un Michael séduisant, aux prises avec une bande de gangsters des années 30. Une chorégraphie inoubliable! Et enfin, le clip de Liberian girl en 1989 avec une pléiade d’artistes invités par le chanteur dont John Travolta, Steven Spielberg, David Copperfield.
Revenons à l’album Bad. En 1988 a lieu la cérémonie des American Music Awards à laquelle n’assistera pas le chanteur, n’étant nominé que dans deux catégories. Il reçoit une seule récompense: meilleure chanson rhythm and blues pour Bad. C’est à n’y rien comprendre car Bad est, à l’époque, l’album le plus vendu et a déjà classé trois chansons numéro 1. Le 2 mars 1988, c’est le tour des Grammy Awards à New York. Michael Jackson y participe et se produit sur scène en interprétant The way you make me feel et Man in the mirror. Ses prestations restent dans les mémoires. C’est un Michael enragé qui chante et qui danse! De quoi être enragé en effet car il ne reçoit aucune récompense. C’est U2 qui recevra l’album de l’année.
Après tous ces petits événements, Michael reprend sa tournée solo qui l’emmène aux Etats-Unis. Inutile de préciser que ses concerts reçoivent des échos élogieux de la presse et du public. C’est une véritable bête de scène. En 16 mois, 123 concerts, 4.4 millions de spectateurs de 15 pays différents. Et 125 millions de dollars de recettes.
Période DANGEROUS
A la base, l’album Dangerous devait s’appeler Decade et être un album Greatest hits. Mais finalement, Michael Jackson change d’avis. En effet, les inédits qui devaient compléter le Best Of s’avèrent assez nombreux pour faire un album. Et c’est ainsi que Dangerous (Epic) voit le jour au début des années 90. Il est composé de 14 chansons dont 7 produites par Teddy Riley. Ce dernier est un musicien noir américain du groupe Guy, créateur d’un courant musical appelé le New Jack Swing ou New Jack. La collaboration entre les deux hommes va donner naissance à un album d’un genre nouveau, ni pop, ni soul, ni rock, ni rhythm and blues, mais tout à la fois.
Le premier extrait de l’album sort le 8 novembre 1991 et s’intitule Black or white. Le clip est réalisé par John Landis (Thriller). C’est un court métrage de 11 minutes bourré d’effets spéciaux. Il y a deux parties. Dans la première, Michael Jackson danse auprès des indiens d’Amérique, des Russes notamment. Le message est clair: peu importe ta couleur de peau, ta race ou ta religion, chacun mérite le respect. Mais la 2nde partie du clip va poser problème à certains puristes américains et anglais. La chorégraphie, empreinte de violence et de sexualité, choque! Michael est obligé de faire un communiqué de presse pour calmer les esprits! Enfin, en France, il n’y a aucun problème et la vidéo est diffusée dans son intégralité! Et Black or white est numéro un dans plus de quinze pays, et pour la première fois en France! Ce sera le single le plus vendu dans toute la carrière de Jackson.
Et c’est sur les chapeaux de roues que démarre la promotion de l’album. Dangerous sort le 21 novembre 1991. De cet album seront extraits 9 chansons : Black or white, Remember the time, In the closet avec Naomie Campbell, Jam, Heal the world, Who is it, Give in to me avec Slash, Will you be there et Gone too soon, hommage à Ryan White, un jeune américain décédé du sida. La plupart des vidéos qui en sont extraites sont toutes aussi différentes que superbes : Iman, un mannequin black, Eddie Murphy et Magic Johnson, le basketteur, jouent dans Remember the time aux Egyptiens. Une chorégraphie très rythmée accompagne la vidéo.
Dans In the closet, c’est un Michael plus que sensuel qui se trémousse avec Naomie Campbell. Dans Jam, l’invité est Michael Jordan, et, Slash pour Give in to me.
L’album Dangerous remporte un succès important. Sa tournée solo, le Dangerous Tour, l’amène sur les cinq continents. Plus d’un million de personnes auront vu son show. Il participe notamment à de nombreuses cérémonies mais aussi au Superbowl en janvier 1993. Cependant, alors que la promotion atteint des sommets faramineux, une rumeur court sur le chanteur: Michael Jackson aurait abusé d’un enfant. Cette histoire de pédophilie va ternir cette période. La presse à scandales va s’en emparer. Difficile pour l’artiste alors de continuer sa tournée. Le dernier concert aura lieu dans la capitale aztèque, à Mexico City. Une période de profondes souffrances pour le chanteur s’ensuit… seul et abandonné de tous… finalement, le verdict sera rendu seulement en 1999 : INNOCENT ! No comment…
Période HISTORY
Elle débute avec des images du Teaser intitulé Redeeming Eastern Europe (Le Rédempteur de l’Europe de l’Est). Le spot est projeté dans les salles de cinéma américaines. Sony jubile ainsi que les médias. Le 19 mai 1995 est diffusé le premier single, Scream/Childhood. Il s’agit d’un duo avec sa sœur Janet. Le son est très avant-gardiste. Il faut réécouter le titre plusieurs fois avant de s’en empreigner. Les auteurs sont Jam et Lewis, les deux compères de Miss Janet. La première semaine, après un matraquage assez fou, Scream se place à la 5ème place dans le Hot 100. Mais la deuxième semaine, le single chute! Scream aura uniquement vécu parce que c’était le single le plus attendu et non parce qu’il avait la force d’un Black or white. La vidéo est cependant très innovante comme à l’accoutumé. L’ambiance de ce court métrage de Mark Romanek (« Vogue » de Madonna) est très survolté: Janet et Michael hurlent leur colère! Il sera nominé 11 fois aux MTV Video Music Awards en 95.
Le second single est You are not alone écrit par R.Kelly et sort courant août 95. Dans le clip, Michael et sa femme, Lisa Marie Presley, s’affichent quasiment dénudés … You are not alone est un grand succès. Il atteint directement la première place au Hot 100. C’est le premier artiste à réussir cet exploit en 30 ans. Mariah Carey et son single Fantasy suivra quelques mois plus tard. Le morceau est assez langoureux et mélodique. Il sera numéros 1 un peu partout dans le monde, notamment en Angleterre, Nouvelle Zélande et en France.
Le 3ème single est Earth Song, chanson humanitaire avec un refrain peu commun puisqu’il n’y a pas de paroles mais des cris! La chanson ne sortira pas aux States, ni au Japon et au Canada suite à un raisonnement assez douteux. En effet, Earth Song sort uniquement sur disque promo pour les radios afin de convaincre les acheteurs potentiels d’HIStory. Même stratégie commerciale pour la Madonne avec autant de succès… Nick Brandt est le réalisateur de la vidéo. Une vidéo bourrée d’effets spéciaux et assez troublante avec des images chocs… le message est fort et la chanson très efficace. A noter qu’Earth Song a empêché « Free as a bird » des Beatles d’atteindre la première place.
Le 4ème single est They don’t care about us. C’est LA chanson de l’album! Bien qu’elle n’ait pas eu un gros succès dans sa globalité, il s’agit là d’un morceau très fort, puissant, bien relevé, original et bien construit. Il y aura deux versions de la vidéo. Une, faite à Rio dans les Favellas avec la population locale qui s’est prêtée au jeu de manière spontanée et très chaleureuse. Une autre tournée en studio dans un décor de prison avec des images chocs là encore et assez violentes! Michael Jackson a la rage! Le réalisateur n’est autre que Spike Lee. Michael ne sera pas satisfait des deux versions finales… Ensuite sortiront Stranger in moscow et History ! Et une tournée, le HIStory World Tour qui débutera le 7 septembre 1997 à Prague et ira partout dans le monde !
L’album HIStory est un album plein de rage et de rancœur contre les médias. Il n’y a malheureusement pas de ligne directrice comme dans ses précédents albums et c’est bien dommage car d’excellents morceaux comme Scream, They don’t care about us, Earth song ou encore Stranger in moscow pour les plus connus, et Money, Childhood, Tabloid Junkie et la reprise de Smileen hommage à Charlie Chaplin, pour les moins connus, y côtoient des chansons non pas mauvaises mais qui n’ont pas leur place sur cet album, à savoir This time around et 2bad ! La chanson la plus représentative du personnage Jackson reste sans aucun doute Childhood, composée et écrite par l’artiste… tout est dit…
Le navet BLOOD ON THE DANCE FLOOR
En 1998 sort l’album Blood on the dance floor (Sang sur la piste de danse). Cet album n’est pas un album à part entière puisqu’il s’agit là de 5 chansons et 8 remixs tous aussi mauvais les uns que les autres quasiment… A la base, Michael Jackson souhaitait sortir sous un format mini cd ses 5 chansons. Mais Sony n’était pas d’accord pour ce genre de produits et a préféré sortir l’album avec 8 autres remixs déguisés, pour soi-disant attirer les jeunes ! Les seuls singles extraits de l’album seront les titres Blood on the dance floor et Ghosts. A noter que les 5 chansons à part entière datent de l’époque Dangerous (1991) et qu’ils n’offrent pas de sons originaux ou bien nouveaux mais tout simplement bons ! Morphine reste un morceau de choix, inconnu du grand public, avec un son bien à part et difficile à identifier. Quelques mois auparavant, Ghosts, un moyen métrage d’une trentaine de minutes est sorti sous le format d’un coffret Deluxe. Dans le même style que Thriller avec des effets spéciaux de Stan Winston (Jurassic Park) mais plus subtil et en disant beaucoup plus que la plupart des interviews, sur l’homme…
Période INVINCIBLE
6 ans d’attente ! Le dernier album, sorti octobre 2001 ne surprend pas par son innovation. C’est un excellent album dans lequel se côtoient 16 morceaux. Revenu à un son plus black, soul, Michael Jackson renoue avec son passé musical. Il n’y a rien à jeter. En comparaison avec l’actualité musicale, c’est un excellent album mais par rapport à l’innovation majeure des albums de Jackson, c’est la déception. La grosse innovation se situe au niveau de la composition et de la voix de Michael Jackson. Une voix plus puissante, plus sucrée, plus poussée, plus travaillée … le morceau phare de l’album est sans aucun doute Butterflies ! Du sucre pour les tympans, c’est à peine si l’on reconnaît la voix… qui monte très haut ! Sur 16 chansons, on peut affirmer qu’il existe facilement 11 singles potentiels : Unbreakable, puissante, répétitive et mélodique ; Break of dawn, refrain envoûtant, ainsi que Heaven can wait, très douce, pulpeuse, sucrée, parfaite pour les ébats amoureux ; You rock my world, 1er single avec un fort succès, encore plus dans les boites de nuit ; Butterflies, le joyau de l’album, 2nd single aux States; 2000 watts, la chanson la plus innovante, une voix assez grave, un rythme effréné, beaucoup d’impulsion, attention oreilles fragiles s’abstenir; Privacy, assez hardue, refrain entêtant mais efficace, seule chanson avec la rage de Jackson contre les médias (« I need my privacy, so paparazzi, get away from me »); Don’t walk away, slow pas forcément tendre mais plutôt d’une grande tristesse, mon joyau à moi, plus puissant que You are not alone; Cry, second single, produit par R.Kelly, pas extraordinaire, tout comme le clip, mais simple et agréable pour les tympans (« you can change the world, i can’t do it by myself ») ; Whatever happens, probablement là un des succès à venir, participation de Carlos Santana, certes très répétitif, mais d’une volupté mélodique exquise ; enfin, Threatened, un hit possible, un peu dans la lignée de Thriller, de Ghosts mais différent.
Quant au reste de l’album, il n’est pas mauvais mais bien plus difficile à adopter : Heartbreaker, Invincible, deux chansons très rythmées mais très répétitives avec deux raps beaucoup trop longs, Heartbreaker ne semble pas achevée, il manque quelque chose d’indéfinissable, et Invincible, d’une très grande richesse, complexe mais bien construite. Cette dernière mérite plus d’attention et de patience. Puis les trois dernières chansons, plus douces voire molles : Speechless (sans voix), chanson composée pour son fils, Prince Michael Jr, émouvante et touchante ; You are my life, une chanson bien sympathique mais trop guimauve ; et enfin, The lost children, dans le même style qu’Heal the world, beaucoup plus courte… la chanson humanitaire de l’album… !
A ce jour, 6 millions d’albums ont été vendus dans le monde. C’est peu pour Jackson mais c’est sans précédent pour Jackson sans promo. En effet, excepté le lancement de l’album et le succès de You rock my world, on peut se demander où sont passées les motivations de Michael Jackson et de Sony, avec un second single, Cry, que l’on entend très peu sur les ondes radios, avec un clip d’une très grande simplicité; un premier single, You rock my world, accompagné d’une vidéo amusante mais peu surprenante… le prochain single, Unbreakable, est très attendu en mars… on peut d’ores et déjà le découvrir… mais le clip l’accompagnant sera-t-il aussi explosif, à l’image du titre ? Pour l’instant, il est bien difficile de se prononcer sur la suite des événements. A suivre donc…
Principaux albums : Got to be there (1971), Ben (1972), Music and me (1973), Forever Michael (1975), Off the wall (1979), Thriller (1982), Bad (1987), Dangerous (1991), HIStory (1995), Blood on the dance floor (1998), Invincible (2001).
1500 prisonniers font la chorégraphie de Thriller !
Bonjour,
Dans THRILLER, quelle est la jeune femme qui danse avec lui?
Je prétends qu’il s’agit de sa sœur, mais…..
Merci pour votre réponse
je t’ador tu es trop beau tu chante trop bien ses trop dommage que tu sois mort j’ai beaucoup pleure j’aimerais que l’on peu remonter le tant comme dans ton clip j’espere que tu es bien au ciel sa doit etre manifique quand je serai grande j’irais vivre a neverland pendant les vacances avec mes enfant et mon mari et je leur dirais que ici ces la ville de mon chanteur prefere michael jackson je t’embrasse gros gros gros gros gros gros bisous
J’aime toutes les chansons de Michael Jackson, surtout Speechless qui m’arrache les larmes, Privacy, Black or White etc… elles sont toutes géniales. Michael a une voix unique qui touche au coeur direct; aucun artiste pop n’a ce don. Il est unique, c’est un génie. J’aimerais qu’on l’entende plus souvent à la radio, maintenant qu’Il nous a quitté.
Michael jackson était une légende faudrait qu’il vive encore parmi-nous…
Bref il est super cool j’suis fan.