Enquête : c’est quoi ce nouveau distributeur français, « KICKLABEL » ?
J’ai découvert KickLabel grâce à un sujet sur YouTube qui comparait divers distributeurs digitaux, et présentait avantageusement ce « petit nouveau » à la fin de la vidéo. C’est donc un service qui a, comme TuneCore, iMusician, CDbaby, DistroKid, etc… pour mission de vous servir de passerelle afin de diffuser vos chefs-d’œuvre sur les plateformes de streaming. C’est le passage obligé qui vous permettra de déposer vos musiques sur les plateformes comme Spotify, Deezer, TikTok, YouTube, Amazon, ect… Pour plus de détails vous pouvez vous reporter à notre article « Candide au pays des distributeurs digitaux« . Le service existe paraît-il depuis 2020.
Chouette un distributeur français !
L’offre proposée est très attrayante : une société française, ce qui nous laisse espérer un traitement plus personnalisé et attentif que celui des grandes entreprises précédemment mentionnées, notamment en termes de communication. La distribution est gratuite, avec un nombre illimité d’artistes, tout en protégeant vos créations. De plus, vos œuvres seront présentées gratuitement (petite promotion pour intégrer les playlists), et le “content ID” sur YouTube est inclus (droits exclusifs sur une partie significative d’un contenu original fréquemment mis en ligne sur YouTube – ce qui est optionnel chez les autres agrégateurs). Cela semble très prometteur ! À titre de comparaison, sur iMusician, c’est 9 euros par sortie d’album, sans le pitching ni le Content ID. Laissons de côté les pourcentages réservés sur les revenus des streams, car si la mise en ligne est gratuite, ils se rémunèrent forcément sur un pourcentage des royalties.
Lors d’une recherche sur Google, Kick Label se présente comme suit : “Kick Label est un distributeur digital de musique. Nous sommes partenaires d’un grand nombre de plateformes de streaming, dont Spotify, Deezer, iTunes, etc.”. Ensuite, en visitant leur portail, on découvre “Kick Label, record Label et Management”. Cela peut prêter à confusion : quel est le rôle de “Record label and management” dans ce contexte ? Pour rappel, un label a des droits sur votre production et vous signez un contrat d’exclusivité, tandis qu’un distributeur digital n’a aucun droit exclusif, vous permettant de diffuser via plusieurs agrégateurs si vous le souhaitez.
Cependant, une première déception : il y a une liste d’attente. Cela peut signifier deux choses : soit il y a une forte demande, nécessitant une attente, soit ils prennent le temps de sélectionner soigneusement leurs artistes.
Parcours du combattant
L’inscription est classique, bien que quelque peu rudimentaire, jusqu’au moment où l’on me demande d’inviter KickLabel sur mon compte “Spotify for Artists” (ce qui suppose déjà d’en posséder un, ce qui peut sembler inhabituel pour quelqu’un qui n’a pas encore de contenu sur les plateformes, puisqu’il faut déjà un agrégateur pour mettre du contenu sur Spotify). La raison invoquée ? “Cet accès nous permet de visualiser vos courbes, comprendre vos statistiques et détecter toute activité illégale comme les fake streams”. Je rencontre des difficultés à effectuer cette manipulation, ce n’est pas très clair. Ils m’ont gentiment envoyé un lien vers le site de Spotify où cela est expliqué. Finalement, j’ai réussi à le faire, mais uniquement grâce à l’interface de “Spotify for Artists” sur mon smartphone. Leur patience m’a agréablement surpris : trois échanges de mails ! Quand je ne comprends pas, je préfère demander.
À ce stade, je me pose tout de même quelques questions : pourquoi cette surveillance de mes statistiques, que je n’ai vue nulle part ailleurs chez les autres distributeurs ? Cela semble incohérent de vouloir attirer des artistes qui ont déjà un distributeur, car que deviennent ceux qui font appel à un distributeur pour la première fois ? Pourtant, sans cette étape, il est impossible de finaliser l’inscription. Et cette histoire de « Fake Streams » ? En général, ce sont les plateformes qui préviennent les agrégateurs en cas de fake streams, et ces derniers peuvent alors fermer votre compte. Trop d’incohérences…
Dans le brouillard
Je suis actuellement en attente. Enfin, je l’espère. J’attends. J’ai proposé à KickLabel une interview pour comprendre leur fonctionnement, leur modèle d’affaires et leur stratégie de sélection. Peut-être ont-ils consulté mes statistiques, qui ne sont pas exceptionnelles (je suis un bricolo de musiques pathétiques). Depuis leur dernier mail daté du 1er juillet, je n’ai reçu aucune réponse. Rien, nada, un peu comme les grands agrégateurs internationaux qui ont tendance à négliger leurs artistes. Je suis quelque peu déçu par ces petits acteurs français qui semblaient pourtant sympathiques. Être mis en avant sur le blog ne semble pas les intéresser non plus, puisqu’ils n’ont pas répondu à ma demande d’interview.
Je vais patienter encore un peu.
Cela fait maintenant deux mois que je suis en attente, sans aucune communication de leur part, même pour confirmer ma place dans la file. J’ai donc vérifié s’ils avaient accepté l’invitation que je leur ai envoyée sur “Spotify for Artists”. Malheureusement, ce n’est pas le cas, ou bien ils l’ont acceptée puis annulée. J’aurais pu attendre encore longtemps… Je ne peux donc pas tester leurs services et vous en dire plus, ce qui est regrettable. Cependant, je suis persévérant. Je dois rédiger mon article, alors je vais continuer mes recherches.
Le petit fouineur de Zik’n’Blog
Souhaitant en savoir plus, je me suis renseigné sur l’annuaire des entreprises concernant la société “Kick Label, 9 rue des Colonnes à Paris”, et j’ai obtenu leur Kbis. Il y est indiqué qu’il s’agit d’une SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) créée le 8 janvier 2024, avec un capital social de 1000 euros et aucun employé. Il est à noter que n’importe qui peut créer une SAS, même avec un capital social de seulement 1 euro. La date du 8 janvier 2024 a attiré mon attention, car le dernier post sur leur page Facebook date du 1er décembre 2023, et l’on peut remonter jusqu’en 2021, ce qui prouve que Kick Label existait auparavant, probablement sous un autre nom administratif. En approfondissant mes recherches sur le nom du dirigeant de la société, j’ai découvert que la société ouverte le 9 décembre 2020 ne s’appelait pas “Kick Label” mais était une entreprise individuelle. Une auto-entreprise, qui peut se créer en quelques minutes sur internet. En mai 2021, elle a été radiée suite à une cessation d’activité, puis réouverte en mars 2022 à une autre adresse, toujours en auto-entreprise, avant de cesser à nouveau pour évoluer sous la forme d’une SAS (d’où l’ouverture de la SASU Kick Label en 2024). Ces multiples fermetures peuvent s’expliquer par des déménagements et une évolution de statut. Cependant, pour une entreprise qui se présente comme “supervisée par une talentueuse équipe” dès le début, on peut se demander comment cette équipe a été rémunérée
Du bla-bla, comme les autres ?
Sur LinkedIn, on peut lire : “200 signatures d’artistes, 20 millions de streams en moins de 2 mois”… C’est ce qu’affirme le dirigeant de Kick Label. Ce dernier, âgé de 23 ou 24 ans, était étudiant en école de commerce à Madrid, puis à Paris, avant de fonder Kick Label. Sur son profil Facebook, il semble effectivement très jeune. Le site de Kick Label indique : “Nous sommes partenaires d’un grand nombre de plateformes de streaming, notamment Spotify, Deezer, iTunes, Napster, Shazam, etc.”. Cela me rappelle les éditeurs à compte d’auteur pour les livres, qui se disent partenaires d’Amazon, de la Fnac, etc., pour attirer les écrivains en quête de reconnaissance. En réalité, il est assez simple de s’auto-publier sur Amazon, mais cela ne fait pas de moi un “partenaire”.
Alors ?
Cela donne l’impression que n’importe qui peut créer un site de distribution digital. Étant donné que KickLabel n’a pas accepté de nous accorder une interview, nous manquons d’éléments pour nous faire une opinion. Certains pourraient dire : “Pas étonnant qu’ils n’aient pas voulu d’interview…”. Une des questions que nous voulions poser concernait la stabilité économique de l’entreprise : “En cas de fermeture, que devient votre catalogue ?” (Kick Label était au courant de cette question). Aucun des distributeurs à qui j’ai posé cette question n’a voulu répondre, ce qui justifie ma méfiance quant à la stabilité économique de ceux qui vont distribuer mes œuvres. Car en effet, les œuvres restent pour toujours sur les plateformes, mais que se passe-t-il lorsque celui-ci disparaît (vu que c’est lui qui récolte les royalties avant de vous les rétribuer). Sans vouloir être négatif, pour moi, Kick Label est dirigé par un étudiant en commerce qui a été auto-entrepreneur entre 2020 et 2024, puis a évolué en SASU, sans aucun employé, travaillant seul ou avec quelques amis. Ce n’est pas une SARL, donc pas forcément solide. Ce n’est pas interdit, ni forcément une arnaque, mais je ne signerais pas avec cette entreprise pour distribuer mes albums.
Avant de publier cet article, j’ai voulu proposer une nouvelle fois une interview au dirigeant de Kick Label, dont je ne cite pas le nom mais que vous pouvez facilement trouver sur l’annuaire des entreprises, afin d’en savoir plus et d’éviter les préjugés. Bien sûr, je leur ai fait part de mon impression plutôt négative et du côté amateur de leur organisation. Ils ont finalement répondu, miracle ! Et c’est là que cela devient intéressant.
Tout d’abord, le dirigeant se plaint que j’exagère : non, 2 mois n’est pas un long délai pour une réponse, car… c’était les vacances ! Je comprends, mais je note que pendant ce temps, les autres distributeurs digitaux continuent de travailler, de diffuser et de répondre aux mails. La vie économique du marché du streaming ne s’arrête pas pendant les congés d’été. Cela ne fait pas très sérieux… Ensuite, il m’écrit : “Si vous n’avez pas de réponse avant la fin de la semaine, c’est que nous n’avons pas de contrat adéquat à vous proposer”. Franchement, ce qui m’intéressait, c’était l’interview. J’ai donc envoyé un autre mail en insistant sur ce point, et j’ai reçu une dernière réponse indignée, que je rapporte ici en guise d’interview, puisque je n’ai rien eu d’autre et que nous avons été traités de manière condescendante. Ainsi, vous pourrez vous faire votre propre opinion.
Tout d’abord, ils ont décidé de ne pas donner suite à ma candidature. Cela a été annoncé immédiatement, sans attendre une semaine. Suis-je pénalisé pour avoir insisté sur quelques incohérences ? Il est écrit plus loin : “Notre expertise se concentre sur les artistes ayant déjà une audience ; le marketing pour artistes débutants n’est pas notre domaine. Nous ne sommes plus un distributeur mais un label”. Je comprends mieux, c’est parce que je suis un débutant. Un éternel débutant depuis 40 ans mais qu’importe : au niveau commercial, un débutant est quelqu’un qui n’a pas une audience suffisante pour générer des royalties significatives. Quelqu’un qui n’est pas “bankable”. N’oublions pas que nous avons affaire à un étudiant en école de commerce.
Voici l’interview :
- Que répondriez-vous aux artistes qui estiment qu’une société qui n’est même pas une SARL ne semble pas suffisamment sérieuse pour la distribution digitale, et qu’il s’agit plutôt d’un projet
d’étudiant aidé par quelques amis (étant donné qu’une SASU ne peut pas employer de personnel) ? Comprenez-vous que cela puisse susciter des doutes quant au sérieux de votre service ?
Il n’y a absolument aucun problème légal à travailler en SASU. Tous les membres de notre équipe sont en freelance et nous facturent leurs prestations chaque mois. Bien que je n’ai normalement pas à me justifier sur ce point, je préfère le faire pour éviter que vous ne colportiez des accusations infondées. Il semble que vous ayez décidé, sans véritable raison, que nous manquions de sérieux ou que nous étions uniquement motivés par l’appât du gain. - Voulez-vous répondre à d’autres questions ?
Je dois dire que je n’apprécie pas vraiment votre manière de nous parler et de formuler des accusations. Cela dit, je respecte votre « droit à la réponse », même s’il me semble mal fondé. Enfin, étant donné ce profond désaccord et l’article piquant que vous semblez nous réserver, je ne souhaite pas répondre à vos questions.
C’est tout ce que nous avons pour le moment. Je note cependant une observation : d’un côté, KickLabel affirme ne pas être uniquement motivé par l’appât du gain, et de l’autre, ils se concentrent sur les artistes ayant déjà une audience (et donc des royalties), excluant ainsi les débutants. Bien entendu, toute entreprise a pour but de générer des revenus, et les distributeurs digitaux ne font pas exception. Cependant, même si nous ne vivons pas dans un monde idéal, j’aime à penser qu’ils sont également animés par d’autres motivations, telles que donner de la visibilité aux artistes, offrir un service de qualité, et contribuer à l’évolution du monde de la musique. Peut-être que chez KickLabel, ils sont effectivement passionnés par la musique, mais il semble que cette passion soit orientée vers des genres de musique qui génèrent rapidement des revenus. Un artiste qui ne rapporte rien immédiatement ne semble pas les intéresser. Un distributeur n’est pas un label, qui s’investit dans la carrière de son artiste en le faisant progresser petit à petit. Et justement…
Le Label fantôme
J’aurais aimé pouvoir clarifier cette histoire de “Label”, mais je n’ai pas eu l’opportunité de poser la question. Dans la réponse que j’ai reçue, il est bien écrit : “Nous ne sommes plus un distributeur mais un label”. Mais qu’est-ce qu’un label exactement ? Voici ce que l’IA Copilot nous explique :
« Un label de musique, ou maison de disques, est une entreprise qui travaille dans l’industrie de la musique pour aider les artistes à développer leur carrière. C’est une entreprise qui se charge de la production, de la distribution et de la promotion de la musique et des enregistrements sonores. En d’autres termes, ils aident les artistes à enregistrer leur musique et à la diffuser auprès du public. Les activités d’un label de musique peuvent inclure : La production : Cela implique l’enregistrement de la musique de l’artiste. Le label peut posséder ses propres studios d’enregistrement ou travailler avec des studios externes. Ils fournissent également le personnel de production, comme les ingénieurs du son et les producteurs. La distribution : Une fois que la musique est enregistrée et produite, le label s’occupe de sa distribution. Cela peut inclure la distribution physique (CDs, vinyles) et numérique (streaming, téléchargements). La promotion : Les labels de musique aident à promouvoir la musique de l’artiste et à la faire connaître. Cela peut se faire par le biais de campagnes publicitaires, de relations avec les médias, de passages à la radio, de vidéos musicales et d’autres stratégies de marketing. Le développement d’artistes : De nombreux labels aident également à développer la carrière de leurs artistes. Ils peuvent offrir des conseils sur l’image de marque, organiser des tournées, négocier des contrats et bien d’autres choses encore. Il existe plusieurs types de labels de musique. Les “majors” sont les grands labels qui ont une large influence sur l’industrie de la musique. Les “indépendants”, souvent appelés “indies”, sont généralement de taille plus petite et peuvent se concentrer sur des genres de musique spécifiques. Certains artistes choisissent de créer leur propre label pour avoir un contrôle total sur leur musique. Le rôle clé d’un label de musique : un label offre bien plus qu’une simple production musicale. Il offre un soutien stratégique à l’artiste, que ce soit en termes de développement de carrière, de relations publiques, de marketing, de distribution ou de gestion financière. Le label est l’épine dorsale qui soutient l’artiste dans son ascension vers le succès. Pourquoi un artiste a-t-il besoin d’un label ? Un artiste pourrait se demander pourquoi il aurait besoin d’un label alors qu’il peut produire sa musique seul. La réponse est simple : un label offre des ressources, du soutien et un réseau que les artistes indépendants ont du mal à obtenir par eux-mêmes.«
J’ai mis en évidence ce que KickLabel ne fait pas d’après ce que j’ai cru comprendre à travers cette enquête. Pour en être certain, j’ai exploré leur site, où je le rappelle il est écrit en gros “liste d’attente” (forcément, sans équipes, il est difficile de satisfaire toutes les demandes, d’où la liste d’attente). Les explications sont limitées : « Distribuez gratuitement votre musique sur Spotify, Deezer, Apple Music, Instagram, TikTok… Faites-vous entendre et touchez vos revenus sous forme de droits d’auteur« . Puis « Kick Label est un label de musique spécialisé dans la distribution numérique. Créé par des artistes pour les artistes, nous gérons votre catalogue musical :
– Nous protégeons vos œuvres au niveau mondial.
– Nous plaçons vos titres sur nos plateformes partenaires premium.
– Nous centralisons vos revenus.
– Nous vous reversons vos droits d’auteur mensuellement.
– Nous pitchons vos musiques auprès de curateurs
Il n’y a absolument rien qui corresponde au rôle d’un Label.
Au final…
Sur le portail de KickLabel, il est expliqué qu’ils acceptent tous les artistes, qu’ils soient auto-produits ou déjà avec un producteur (un label qui accepte des artistes déjà labellisés ?). Cela correspond à ce que font tous les distributeurs digitaux, mais il semble que nos amis français mélangent un peu les rôles.
Ils demandent une vue sur les statistiques Spotify tout en affirmant accepter tout le monde. Pourquoi ne pas préciser dès le début qu’ils n’acceptent que les artistes ayant de bonnes statistiques sur les plateformes ? Cela manque de clarté et peut prêter à confusion. Cela montre bien que leur intérêt principal est ce que cela peut leur rapporter, plutôt que l’univers de la musique ou l’aide aux artistes pour diffuser leur musique sur les plateformes.
KickLabel ne semble pas être un véritable label, car ils ne proposent pas les services typiques d’un label. Cela donne l’impression d’être l’un des nombreux projets attirés par l’appât du gain qui fleurissent sur internet. Des projets souvent montés par des personnes qui ne connaissent pas bien l’industrie de la musique et qui confondent distribution et label. C’est un bon moyen pour un étudiant en commerce un peu malin de se faire de l’argent, tout comme ceux qui montent des pseudo maisons d’édition dans l’univers du livre. Ce qui est regrettable, ce n’est pas de commencer en SASU, car il faut bien débuter quelque part, mais de manquer de transparence. Cela peut attirer des artistes en quête de reconnaissance, mais offrir un service qui manque de solidité peut mettre les artistes en difficulté en cas de fermeture. Un distributeur digital qui ferme, ce sont des œuvres qui disparaissent des plateformes sans aucun remboursement. On se souvient de l’artiste Bestivox en comparution devant le tribunal d’instance suite à la fermeture de WildPalmsMusic, on s’y intéressait en 2009. Les artistes méritent mieux que cela, ils ont besoin de partenaires sérieux.
En résumé, KickLabel est un distributeur qui se prétend label sans en être un, qui n’accepte que les artistes rentables, qui n’est pas une SARL et n’a pas d’équipe rétribuée (à part des « freelances », terme fourre-tout), qui a déjà cessé plusieurs fois son activité, qui manque de transparence et refuse les interviews. Ils affirmeront probablement que cet article est une affabulation (écrit par un artiste raté et aigri, votre serviteur).
Il semble malheureusement que le marché très fructueux de la distribution digitale attirera de plus en plus toute sortes de gens.
Alors, vous tentez l’expérience avec KickLabel?
beau travail Elise Luc….euh pardon, Fred ! Magnifique enquête !
Merci beaucoup !