Ben Popp toujours vivant

Ben Popp toujours vivant

Voici comment commence la Biographie de Ben Popp telle qu’elle apparaît sur son site :

« C’est en 1991 que nait Ben Popp. Avec pour faire-part un disque auto produit (« une saison en enfer ») qui sortit à l’époque en cassette. Avec les moyens du bord, 90 minutes d’une musique que l’on aurait qualifiée quelques années plus tard de lofi. Quelques lignes dans les Inrocks sous la plume d’Emmanuel Tellier. Sûrement sur un malentendu… »

Un malentendu ?

Ben Popp a de l’humour. Et c’est même l’une des caractéristiques qui le rend si attachant : non pas qu’il soit un humoriste à la Sttellla (le belge), mais lui aussi sait se faire plaisir, il joue avec les mots. Ses textes en français allient poésie et un art de conjuguer les rimes ensemble avec bonheur, à mille lieux des si nombreux pseudo-poètes de la chanson qui font en ce moment pleurer mes oreilles de honte. Il y a là une géniale nonchalance très travaillée, qui rend l’écoute agréable, jamais ennuyeuse, jamais triste.
Ben affiche une esthétique à la Peter Perrett en moins décoiffé, à la Lou Reed et son Velvet Underground : au début les lunettes noires sont de rigueur, comme un signe de ralliement de l’Underground français. Elles ne le quitteront jamais vraiment, tout comme cette classe toute en retenue, un peu à l’anglaise. Et toujours cette voix claire facilement reconnaissable, chaude et sympa, dans le registre de William Sheller en plus grave… On cherche des repères, forcément, Ben Popp se fout des modes. C’est un acharné, sa musique est très aboutie. Même lorsque l’on remonte aux anciens enregistrements, faits avec moins de moyens, tout est travaillé avec le souci de rendre une copie soignée. Alors actuellement on est très loin de l’amateurisme… Non, il n’y avait pas de malentendu à ce que cet artiste là apparaisse déjà, en 1991,dans les Inrocks, parce que Ben Popp est séduisant. Les Inrocks avaient du goût.

Ben Popp en 1996

L’art des mots

Il raconte sa vie, ou plutôt La vie. Mais sans s’étendre de façon dramatique sur ses galères : Ben tire la substantifique moelle du quotidien, de l’amour et des femmes (souvent les femmes), de l’actualité (« délit de faciès« , « Si j’étais Marine Lepen« , « Le rêve americain« , « Sans abri« ), avec un côté humaniste évident. Les phrases riment sans accrocs, accompagnées de trouvailles, homophonies bien placées qui donnent un petit air Baschung. Les syllabes s’entrechoquent sans jamais rien de maladroit, pour des textes toujours intelligibles et jamais ampoulés. On dit souvent que les paroles des chansons Pop françaises sonnent moins bien que celles d’outre-manche : Ben Popp nous prouve brillamment le contraire. Cet artiste-là aime les chanteurs à textes, cela se sent. Il le clame haut et fort dans le dernier titre du CD « Empreintes digitales » de 2010 :

Chaque album apporte son lot de nouveautés par rapport aux précédents : une évolution, encore un palier de plus dans la qualité. Les mélodies touchent parfois au Rock, au Blues, au Reggae, même à l’électro pour « Septembre » en 2006, mais on reconnait immédiatement si c’est du Popp. C’est agréable à écouter (chose qui revient souvent dans les commentaires des auditeurs), ça coule tout seul sans monotonie, ça n’est pas agressif. La voix est toujours mise en avant, jamais sous-mixée. Certains trouveront la sauce pas assez brute, comme si Ben Popp ne faisait qu’effleurer les genres auxquels il empreinte, par peur d’empiéter sur les mots. Mais les genres sont pour Ben comme des outils, alors libre à lui d’y puiser sans s’y enfermer, puisque la chanson est reine. Surtout lorsqu’il se donne les moyens de ses ambitions : des accompagnateurs talentueux, d’affectueux collaborateurs. Tout ça avec peu ou pas de synthé, en général plutôt le combo Guitare-basse-batterie-piano. En guitare, très présente dans presque tous les morceaux, c’est plutôt Fender Telecaster que Gibson, sans oublier la reverb et des slides. Et on en redemande, parce que certains refrains sont calibrés pour ne plus vous quitter : personnellement j’ai du mal à me débarrasser de « Angélique et diabolique ». Alors j’en remets une couche, et avec plaisir :

Sans vanité aucune

Ben Popp a du talent, un talent non-formaté. Beaucoup, qui se targuent d’approcher les sommets, sont parfaitement incapables de pondre des vraies chansons comme il sait le faire. Et il n’aimera pas ce que je viens d’écrire, parce qu’il déteste la vanité. Cet homme est une sorte de récepteur à chansons, les idées lui tombent dessus et il est bien forcé de s’y mettre : c’est un artisan. La Muse qui s’attache à lui est un vampire, il supporte ça depuis des lustres. L’humilité que Ben affiche naturellement le rend accessible et se ressent positivement dans sa musique : quoi qu’il arrive Ben Popp n’aura pas le melon, même s’il a besoin de reconnaissance il n’a pas envie qu’on l’admire, il va trouver ça hyper-chiant. Donc il ne surcharge pas inutilement ses chansons avec des effets « m’as-tu vu ». Pas forcément minimalistes, mais sans remplissages inutiles, ses chansons sont des entités équilibrées, on sent que l’artiste est tout entier à leur service et non pas au service de son Ego. La chanson est livrée presque dans sa nudité, dans l’écrin de sons qui lui sont entièrement dévolus. Gille Verlant, le célèbre journaliste musical disparu en 2013, écrivait à propos de Popp en 2010 : « ne comptent à mes yeux & oreilles que l’écriture talentueuse, la qualité des compos et la douceur de la voix au service de textes ancrés dans notre temps, souvent grinçants, infiniment supérieurs à 90% des choses publiées par les majors »…

Dernier EP 5 titres en date

Ecoutez « No Futur », « Big Brother », ou encore le magnifique « Le chant des Sirênes » : le son est bon, c’est ciselé, c’est impeccable, superbement chanté. Ça ne semble pas viser un auditorat en particulier, et c’est peut-être là que le bât blesse, à notre époque où tout doit être « rangé dans des tiroirs », où les artistes doivent être « Bankable » à l’avance… Hé, Messieurs les distributeurs, on aimerait essayer quelques autres trucs tout de même ! Les plateformes de streaming, qui étaient censées nous offrir plus de diversité, se sont transformées en fast-food : un artiste peu médiatisé ne peut espérer avoir un quota de followers décent qu’à condition d’intégrer une playlist officielle, sorte de Graal très convoité basé sur des algorithmes eux-même basés sur le nombre de followers… A une autre époque de liberté il était plus aisé de se faire une opinion, en allant voir des artistes en Live qui n’étaient pas pré-digérés. Ce fut le moment de bien des découvertes : à présent on a l’impression d’une suite ininterrompue de clones. Dans notre nouveau monde où les « nouvelles stars » sont reines, où les algorithmes pensent pour nous, c’est aussi devenu beaucoup plus difficile de se produire. A l’heure où les télé-crochets se multiplient, il n’y a plus assez de vraies scènes où séduire un public non-conquis d’avance.

Ben Popp à Montpellier – Le Grand Odeon

Alors Ben Popp se produit parfois en Live, aujourd’hui principalement autour de sa région Lyonnaise d’adoption, mais exclusivement lorsque toutes les conditions sont réunies pour donner une prestation « convenable ». Cela réduit les possibilités. Il a son propre groupe, à géométrie variable, les noms de Jean-Claude Lorenzino, Pierre Walther, Christian Pruneau, Sidonie Richard ou encore Xavier Auger ne vous disent peut-être rien mais ce sont tous d’excellents musiciens, et les compos fonctionnent bien sur scène. Popp se paye même le luxe de commencer parfois son tour de chant à cappella : l’amour du texte dans le plus simple appareil.

Mais inconnu, Ben Popp ?

Pas vraiment, puisque récemment fin 2018 Eric Delvaux utilisait « Si j’étais Marine Lepen » dans son émission sur France Inter. Et puis Gille Verlant, mais aussi Jérome Soligny, des magazines spécialisés comme Rockzone, Keyboards recording, les Inrocks, Francofans, Fans’yo, plus un nombre impressionnant de sites Web parfois anglais ou même espagnols… Beaucoup se sont exprimés, plutôt en bien, à propos de Ben Popp. Et c’est justice car de son côté il n’a pas été avare de son temps avec la création de feu « Musicien.biz », où nombre d’artistes confidentiels ont vu leurs albums enfin chroniqués. Alors on se demande : pourquoi l’industrie du disque est-elle passée à côté de Ben Popp ? Il avoue (plus bas dans l’interview) avoir plusieurs fois décliné des propositions de Labels, propositions « non-équitables ». La lecture des petites lignes des contrats du marché de la musique… vaste débat qui n’a pas fini de faire couler de l’encre. Et beaucoup d’artistes choisissent effectivement une certaine autonomie, quand le jeu n’en vaut pas la chandelle. Beaucoup pour qui, quelles que soient les conséquences de ce choix, faire de la musique est aussi indispensable que de respirer. Ben Popp n’est pas prêt d’arrêter de nous pondre des chansons, qu’on se le dise.

Il a produit, depuis plus de 20 ans, quantité d’albums contenant une quantité non négligeable de tubes en puissance. Pour découvrir ses chansons chacun peut se rendre sur les plateformes de streaming : Spotify, Deezer & compagnie. On peut aussi en visionner un bon paquet sur Youtube, sur des clips vraiment sympas, et certains CD’s sont physiquement en vente sur Amazon.com en impression à la demande. Ce n’est que le sommet de l’iceberg, car l’homme est plutôt prolifique. Je me suis amusé à utiliser le site Web.archive.org, afin de fouiller dans le passé sur les pages effacées de Benjaminpopp.com, dans le but d’extraire sa discographie « oubliée » de 1991 à 2007 (voir plus bas). Avec les albums dispos on approche en totalité d’une cinquantaine de sorties, LP et EP confondus ! Force est de constater qu’à l’heure actuelle seulement une petite dizaine d’albums sont accessibles. Comme un Manset à une certaine époque, pas mal de choses passent à la trappe. Il existe cependant la compilation « Même pas peur », toujours dispo sur Spotify et Amazon.com, qui couvre la période 2004-2006… On peut imaginer qu’à l’instar de beaucoup de ses pairs, pour Popp le meilleur album est toujours le dernier. Mais combien de petites perles perdues dans le Back-catalogue ? A quand une compile dispo qui débuterait en 91 ? C’est un peu l’objet de la première question de l’interview qui suit :

  • Benjamin Popp, tu as un nombre impressionnant d’albums, LP ou EP, à ton actif, et ceci depuis les années 90… pourtant seuls sept LP ou/et EP (dont 1 compile) sont dispos sur ton site. Quelle réflexion peux-tu nous livrer sur tout ce qui est parti aux oubliettes, tout ce temps et ces efforts passés ?

Il me faut le temps de remixer certains albums et de les masteriser. J’ai le secret espoir de tout rendre disponible.

  • Comment expliques-tu une telle longévité ? Puisque tu es obligé d’avoir un métier à côté, as-tu l’impression d’avoir en quelque sorte « une double vie » ?

La musique a toujours été quelque chose de primordial pour moi, en tant qu’auditeur d’abord puisque j’ai dû acheter des milliers de disques (si l’industrie de la musique va mal, je n’y suis pour rien, Mr le juge), puis en tant que créatif, ça a pas mal occupé ma vie, j’y ai mis beaucoup d’importance et fait beaucoup de sacrifices pour elle.

  • Verlant, Darmon… quels commentaires de la part du « milieu » ?

Quelques personnes m’ont fait l’amitié de jolies et gentilles réflexions sur ma musique, je les en remercie.

  • As-tu déjà fait des « covers » ? Est-ce que cela te titille ?

J’ai souvent fini les concerts par des reprises. Les reprises que j’aurais envie de faire sont en anglais et mon accent frenchy me pousse à prendre un joker.

  • De quel artiste francophone actuel et reconnu te sens-tu le plus proche ?

Finalement, aucun. Je ne me retrouve pas dans ce qui sort maintenant, surtout pas en français. Je me sens plus intéressé par ce qu’écrivait Lanzmann pour Dutronc ou par les textes malins de Gainsbourg.

  • T’es-tu dis un jour : voilà, c’est ça que je voulais faire, cette chanson, j’y suis arrivé… Si tu ne devais garder qu’une seule chanson, une chanson pour définir ce qu’est Ben Popp – et si cette chanson était ta chance de décrocher un énorme contrat avec une majors, laquelle choisirais-tu ?

Arrivé à quoi ? Plus je vieillis plus la vanité s’éloigne de moi, du moins je l’espère. Je cherche à m’étonner quand j’écris et ensuite de rendre au mieux justice à l’idée que je me faisais de la chanson à l’origine. Juste le sentiment du travail bien fait. Comme le maçon qui regarde le mur qu’il a dressé. Écrire des chansons, c’est un travail d’artisan. Je ne sais pas si j’aurais envie de décrocher un gros contrat. Ça impliquerait tout un lot de compromis, et je ne sais pas si je pourrais les faire.

  • Penses-tu que le Web donne une réelle opportunité aux artistes de se faire connaître, notamment à travers les plateformes de streaming, ou bien est-ce un miroir aux alouettes ? Et puisque tu es un perfectionniste et que l’autoproduction est facilitée par la technologie : peut-on selon toi approcher la qualité d’un enregistrement Pro, ou bien est-ce un piège ?

Non, je ne pense pas que le web soit encore un outil puissant pour un novice venu de nulle part. Il faut des réseaux, ceux de l’argent. Sur un site de streaming, on est noyé parmi des millions de titres et les gens, en général, ne sont pas curieux. La majorité écoute ce qu’elle connaît déjà, ou ce qu’on lui dit d’écouter. Oui, on peut approcher la qualité d’un enregistrement pro, si l’on est un pro. Ce qui n’est pas donné à tout le monde. Il faudrait toucher sa bille dans tous les domaines du son (de la prise au traitement) et avoir un énorme niveau musical.

  • Les réseaux sociaux : depuis Myspace, ça a évolué dans le bon sens, au niveau outil promotionnel ? Les réseaux sociaux ont-ils boosté ta carrière d’artiste (ou bien encore le miroir aux alouettes…) ?

On ne peut pas parler de carrière en ce qui me concerne. J’ai fait de jolies rencontres grâce aux réseaux. Ce n’est plus un outil promotionnel efficace pour celui qui est seul et sans le sou. Le web d’il y a 15 ou 20 ans n’est pas le web d’aujourd’hui. L’esprit a complètement changé. L’argent a repris le pouvoir aujourd’hui.

  • Es-tu à chaque fois obsédé par le son ? Combien de MIX avant la forme définitive d’un album ? Es-tu tenté de remixer les anciens albums ?

Je le suis maintenant, je ne l’étais pas avant. Avant, je faisais une prise et vogue la galère, bon ou pas c’était pareil. C’était d’ailleurs souvent très nul. J’essaie maintenant de faire quelque chose qui soit écoutable et ce n’est pas facile. Je mène des projets jusqu’au point de saturation, puis j’en change, je reviens dessus plus tard et plus rien ne sort. J’empile les albums à finir.

  • Accepterais-tu qu’une autre personne que toi, un super Pro par exemple, aie un contrôle total sur le mix final des chansons ? As-tu dû faire des compromis que tu regrettes ?

Des compromis non, je n’en ai pas fait. Un pro qui mixe, volontiers, mais faut le payer, plus il est bon, plus il est cher et vu ce que rapporte en millièmes de centimes le streaming, il va falloir cagnotter longtemps.

  • As-tu déjà refusé des propositions de Labels ? Cultives-tu une certaine idée de liberté artistique ?

Oui j’ai refusé des contrats qui n’étaient pas équitables, trois entre 1987 et 1990 et j’ai alors décidé de travailler en autarcie.

  • Comment naît un album chez Ben Popp ? As-tu une vision d’ensemble à laquelle se raccrochent toutes les chansons, ou bien chaque chanson est-elle autonome ? Des envies de concept-albums ?

Chaque chanson semble être autonome, bien que toutes soient liées à la période à laquelle elles ont été écrites et au projet pour lequel elles ont été écrites. Par exemple, si j’écris trois ballades, je vais muscler la suivante. Si j’écris trois tire-larmes, la quatrième sera dans le style comique troupier. Pas d’idée de concept album. Je chercherais plutôt l’épure.

  • A l’instar de « Si j’étais Marine Le Pen », es-tu de plus en plus souvent tenté de faire des chansons engagées, de rebondir sur l’actualité ?

Ça m’arrive mais j’essaie de me soigner. Prendre un peu de distance évite de dire trop de conneries.

  • Quel est le projet le plus original, ou le plus gonflé, que tu as réalisé ?

Je n’ai pas la prétention de trouver que j’ai fait quelque chose de gonflé ou de si original que ça. Le plus original que j’aurais fait finalement, c’est d’écrire pas loin de 800 chansons que personne ne connaît.

  • Qu’est-ce que tu aimerais essayer ? (Une chose que tu n’as encore jamais réalisé dans tes chansons, ou un style de musique auquel tu n’as jamais emprunté). As-tu déjà pris un virage à 90° dans ton style ou ta façon de composer ?

Non, je ne me force pas, je fais ce que je sais à peu près faire (ma patte, ma signature) en essayant de me renouveler.

  • As-tu déjà fait des morceaux exclusivement instrumentaux ? Es-tu tenté de le faire ?

Oui, sur mon premier album (« une saison en enfer » 1991), ça s’appelait ballade en amnésie. Mais, j’aime bien quand ça tchatche.

  • Es-tu dirigiste vis-à-vis des musiciens qui t’accompagnent en studio ? En live ? T’arrive-t-il encore de jouer tous les instruments toi-même ?

Oui, il y a des titres où je suis tout seul. Je ne dirige pas des gens qui jouent mieux que moi, je leur suggère des pistes.

  • Jouer en Live : est-ce selon toi indispensable ?

C’est sympa pour l’adrénaline, le contact humain, la rencontre.

  • Le LP « Dicembre » date de 2017, et il y a eu aussi le titre « Si j’étais Marine Le Pen » la même année… Nous sommes au printemps 2019 : qu’est-ce qui fait que les albums sont plus espacés les uns des autres dans le temps ?

Si le résultat n’est pas satisfaisant, j’attends, je retravaille dessus. Si le disque à venir n’est pas meilleur que le précédent en termes de réalisation, il attendra son heure.

  • Et le prochain CD, qui est en préparation : as-tu déjà son titre ?

Oui, mais c’est top secret.

  • Une chanson phare ?

Déjà sortie en single : « si j’étais Marine Le Pen »

  • Des espoirs particuliers par rapport à cet album, quelque chose de spécial ?

J’ai cet album sur le feu. Que j’ai déjà fini deux fois et repris. Trop mal chanté. Il y a encore du travail. Mon espoir principal est qu’il soit écoutable. C’est pas gagné.

Discographie de Ben Popp :

1991 : Une saison enfer. (double cd-Lp) 
1992 : Collection de Printemps (LP) 
1994 : Saladesetautrecrudités (LP) 
1995 : Bric à Brac (LP) 
1996 : Benjamin Popp (LP) 
1996 : Et encore (EP) 
1997 : Poisson d’avril (LP) 
1997 : Poissons d’avril (EP) 
1997 : Malheureux (Ep) 
1997 : Benjamin Popp s’envoie en l’air (LP) 
1998 : Sans mobile apparent (EP) 
1998 : Comme c’est bizarre (EP) 
1998 : Quelques minutes de violence dans un monde de brutes. (LP) 
1999 : La mer à boire (Lp) 
1999 : Fuck the millenium (Lp) 
1999 : Chansons apocryphes (Compilation 20 titres ) 
2000 : Rêve Party (inédit- Lp) 
2002 : Planète en danger (EP) 
2002 : La nostalgie du futur (Lp) 
2002 : S John Dupont, Est-ce John Dupont ? (Ep) 
2002 : Sam-Paul Maniac, Nuit noire, jour blanc (LP) 
2002 : Noël en décembre (Lp) 
2003 : Terra incognita (EP) 
2003 : Poissons pilotes (EP) 
2004 : Go west ! (Ep) 
2005 : Le monde selon Popp (EP) 
2005 : L’amour flou (EP) 
2006 : Septembre (LP) 
2006 : Même pas peur – compilation (streaming + audio cd amazon.com)
2007 : Yanvar’ (EP) 4 titres 
2007 : Fait vriller (EP) 4 titres 
2007 : Març (EP) 4 titres 
2007 : Aprile (EP) 4 titres
2007 : May (EP) 4 titres 
2007 : Yüni (EP) 4 titres 
2007 : Juli (EP) 4 titres
2010 : Empreintes digitales (lire notre chronique) (streaming)
2011 : Si les rêves (streaming)
2012 : Demain est une fête (streaming )
2014 : A petit feu (streaming + cd audio amazon.com )
2014 : Big Brother – single (streaming)
2016 : Le chant des sirênes (streaming + cd audio amazon.com)
2017 : Si j’étais Marine Lepen – single (streaming )
2017 : Dicembre (streaming + cd audio amazon.com)

Site web de Ben Popp

http://www.benjaminpopp.com

Chaine Youtube de Ben Popp

https://www.youtube.com/channel/UCco_iNK5U4fkEFd-OF9FxEQ

Ben Popp sur Spotify :

Fredel

Auteur-compositeur de musique pathétique sous le nom de SILEREVES, auteur de livres fantastiques & SF, occasionnellement journaliste dans la presse et radio locale, FREDEL vit en Charente-Maritime prés de La Rochelle (la ville de Champlain, fondateur du Québec en 1608...).

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