Pour une dernière fois… Random Recipe
Avant le deuxième album.
(Ahahaha, c’était une feinte)
RANDOM RECIPE à la maison de la culture Maisonneuve le 29 mars 2012
MISE EN CONTEXTE
Il y avait si longtemps qu’on n’avait pas vu de show de musique que je ne me souvenais même plus qui j’étais autre de ce que je suis fondamentalement, en général: soit une groupie dans l’âme… mais surtout une mélomane. Mélomane, ou simplement amoureuse de musique. En amour avec les sons. En amour avec les mots. En amour avec… tout ce qui s’ensuit. Et autre chose aussi… Après une journée pleine de soleil assurément, d’absurde tout autant et de naïveté probablement, nous revoilà sur la route vers ce qui s’offre de mieux à nos yeux, soit… Un bon vieux show de Random Recipe. Mon aventure avec ce groupe avait mal commencé, certes, mais cette « vibe » qui m’envoûte, leur âme se situant tout juste entre le trip-hop latin et le rock indie, funky à tous les coups et sans étiquette, m’a finalement tellement séduite que j’en écoute… même… en m’entraînant. C’est peu dire.
LE SHOW
Les gens sont assis. Presque drabes. L’accumulation de chaises noires dans une ambiance feutrée ne porte pas l’ambiance de party très haute sur ses épaules, assurément… Cela clash totalement avec la dernière fois que je les avais vus, dans un Astral rempli de gens qui les aimaient d’amour autant que moi, probablement, et qui dansaient leur vie devant eux, même si chaque centimètre carré était totalement occupé de présence humaine. Les lumières s’éteignent, et le groupe débarque sur scène. Mon coeur s’emballe. Je m’ennuyais, imaginez-vous donc, d’eux autres. Eux autres qui me font sourire. Eux autres qui me font tripper. Eux autres qui m’inspirent…
Le show commence tranquillement… soit avec leurs pièces les plus tranquilles. Les gens haussent les épaules en symbiose avec le rythme, qui les fait groover visiblement, mais sont tout de même gênés de danser… So guess what? On reste là, haussant les épaules à notre tour, mais nous rappelant quand même chacune des notes jouées dans un contexte éclaté autre que celui-ci, et ce, dans un passé tout de même assez récent.
Fab est toutefois en feu et saute partout, comme d’habitude. « Ouain, vous êtes tranquilles… mais pas pour longtemps »
Franny, théâtrale, vulgaire et sensible, chante bien. Le guitariste groove en masse (holy yeah), et le drummer semble tellement en feu qu’il crie dans son micro de temps à autre. Ok, même si le public n’y est pas, vous, vous y êtes à cent miles à l’heure… et j’adore ça!
Vers la fin du show, donc à 6 morceaux du silence, Franny lance innocemment: « Bon, ok, on va faire semblant que vous avez dansé toute la soirée et vous allez venir devant la scène groover avec nous »… et c’est ce qu’on fit. Damn. Pourquoi elle n’a pas callé la shot avant? C’était fou raide. Le band… à 1 mètre de nous-mêmes. Une vibe qui nous traverse, et tous ces gens qui dansent autour de nous. On aime. On aime trop.
Je ne vous parlerai pas des morceaux qui me font tellement tripper que j’en groove encore jusqu’à… probablement… tard ce soir là. (Sta’Zitto, A moment with the last dinosaur, Something on my mind, Without you, Pack your bags… et Love Love… bin oui, vous me connaissez…) Non, ça je l’ai déjà fait assez souvent… tout ce que j’ai vraiment envie de vous dire, c’est ce qui m’a fait rire ce soir. Pendant le show.
Conclusion
Bon…J’ai aimé. je m’y suis diverti en masse. je me suis rappelé de bons moments, d’excellents moments, et pas juste concernant les shows… et j’ai quand même dansé un peu. Random Recipe? Je suis désormais convaincue. Si vous êtes capable de faire lever le party dans une salle comme ça… vous êtes capable de tout.
Chanson de circonstances, dans tous les sens.
ENJOY, BANDE DE FOUS!
Tu nous as fait une frayeur avec ce titre @caroisonfire