Suggestions de la semaine: mes achats de CD
À ma grande surprise, cette semaine, j’ai dépensé tout mon argent chez Archambault. Constat: sans trop savoir pourquoi, l’arrivée de l’hiver sonne nouveaux albums. Ciné. Café. Nouvelles rencontres. Bières importées. Raquettes. Marche dans les ruelles de Rosemont. Chaï Tea. Discussions philosophiques. Du gros fun noir dans tous ces bars miteux qui nous semblent tout de même mieux que le froid. Bref….J’ai quand même dépensé tout mon argent chez Archambault cette semaine.
Voici donc mes suggestions de la semaine.
1) Pépé et sa guitare: Le véritable amour
Je ne m’attendais à rien…mais vraiment rien. L’album Pépé goes français m’avait vraiment plu, mais je ne connaissais pas plus que ça le personnage…La pochette de l’album est tellement épique qu’elle a réussit à me convaincre d’emblée: pas besoin de plus, je vais l’acheter. Alright…Dès la première écoute….j’en suis restée abasourdie. Je venais tout juste d’écouter un album moyen (voir plus bas) et…j’ai savouré l’album d’un bout à l’autre avec un sourire qui ne décroche pas. Des grosses lignes de guitare qui proviennent parfois des bonnes vieilles années de rock’n’roll 50-60 (Replanifier le plan), du gros blues sale directement dans tes oreilles parfois (Chérie), ou juste ce rock, celui qui coule dans mes veines sans arrêt (Ton nom), du bluegrass (Moijdi), des airs de country parfois et… surtout… une voix rebelle et juvénile tellement sincère qu’on a envie de chanter avec lui constamment. Sans prétention et sans façon, Pépé nous lance ses rimes un peu innocentes, la voix cassée entre deux riffs de guit de fou, et j’en suis encore renversée… Si j’aime cet album? Ce n’est même pas une question à me poser. C’est drôle, bon musicalement, le propos est intéressant et différent de ce qu’on entend sur toutes les plate-formes habituelles… alors j’adore. Non… J’me suis encore réveillé pas chez nous??? J’ADORRRREEEE!
2) COWBOYS FRINGANTS: QUE DU VENT
Je le mets en deuxième… mais je n’en ferais pas un top. J’aime les Cowboys depuis toujours…depuis bien plus longtemps que vous ne les connaissez vous-mêmes, probablement. J’aime le vieux Cowboy comme le neuf (même si j’ai déjà dit souvent de par le passé que je n’aimais pas la façon dont ils se renouvellaient… au final, j’adore tous leurs albums pour des raisons différentes…). C’est donc riches d’une longue expérience de tournées festives, cumulant les shows plus que les années, qu’ils ont peut-être décidé qu’à défaut de se renouveller, ils allaient donner à leurs fans des plus invétérés ce qu’ils leurs avaient demandé depuis bien longtemps…Ils l’ont bien compris: ce qui lève, durant un show, c’est davantage Joyeux Calvaire ou Awikatchikaen que la Grand’Messe ou l’Expédition…. malheureusement. Sur Que du vent, on y parle de party. De classe moyenne. De télé. De réalité… Plus engagé dans les stéréotypes sociaux que dans les questions environnementales, les débats humanitaires ou le sens de la vie, cette fois-ci, les Cowboys nous livrent un album festif, moins travaillé ou moins »léché », un peu plus »trash » au niveau du son…. mais toujours aussi bon. C’est, littéralement, un concert… livré dans ton salon. Oui, c’est bon… oui j’aime ça… mais je ne suis pas captivée. Ça viendra assurément….durant le prochain show.
3) Antoine Gratton: La défense du titre
J’appréhendais la sortie de cet album depuis des lustres. C’est drôle à dire, mais son album Il était une fois dans l’est a tellement bercé mon été, et Le problème avec Antoine m’a tellement obsédée que c’en était devenu problématique. Presque ridicule. Sans arrêt, obnubilée par ses accords, je conduisais dans les cantons de l’est sans ne jamais m’en rendre compte tellement qu’À l’aide m’interpellait, tellement qu’En noir et blanc me représentait, tellement que Tous les jours, effectivement, je tombais en amour… et qu’aujourd’hui, j’ai Malàlavie, que de faire mieux que tout cela aurait été un exploit. J’insère l’album dans le lecteur de mon véhicule balafré (première étape) et un prologue tout simple de notes pianotées sur un fond de violons m’amadoue plus que tout. Antoine fait souvent ça: de courts extraits qui font le lien entre le début et la fin, d’entre quoi il est permis de rêver… puis vient Let go. MMmm… pas sûre sûre. Nah. Skip. Crime, je skippe une chanson d’Antoine… (je n’y pouvais rien, c’était VRAIMENT TROP QUÉTAINE, PAS CAPABLE!). Bon… ça va mal.
New York City suit tout de suite après, et j’en suis rassurée. Premier extrait sorti dans les médias, j’ai eu le temps de m’y soumettre assez souvent si bien que son petit banjo me faisait un peu trop tripper… Tes Chaleurs? Alright, des bons vieux chords plaqués sur un son de rock’n’roll issu directement des années 70, ON AIME ÇA! Superami? Juste pour le blues, criant de vérité, en clamant haut et fort: toi, mon ami, t’étais où? J’aime l’alignement de ces mots. Juste pour cette phrase, j’y suis accro… Ça tombe trop bien sur tous les temps. 80’s party? La meilleure pièce de l’album. Je l’écoute en boucle sans arrêt depuis… trop longtemps maintenant. Le reste de l’album ne l’égale pas, mais cela reste somme toute un bon achat en ce qui me concerne… Toutefois… les textes auraient pu être un peu différents. On reste vraiment dans les mêmes »patterns » que les albums précédents… on joue avec les mêmes mots. Peut-être même… les mêmes maux. Qui sait…
4) BONOBO: BLACK SAND
Du bon vieux électro… qui m’hypnotise. Littéralement. L’album est sorti depuis un moment… mais je m’en délecte le plus possible depuis ce temps. Ils étaient en show ce soir, à Montréal… mais je n’y étais pas. Pas grave. On se reprendra…
C’est tout.
ENJOY BANDE DE FOUS!
Anecdote de groupie: J’m’en vais trop voir Misteur Valaire demain grâce à ma partner de show Cath-ou-celle-qui-est-trop-chanceuse ! Yahooo x 1000!