Festival de Jazz: Jour 1 avec The 1234, Soul Rebels et Boogat
Festival de Jazz de Montréal 2011: Jour 1… MISE EN CONTEXTE…
Si vous vous arrêtez deux secondes et que vous y pensez vraiment, vous réaliserez que le temps peut tellement s’étirer dans une journée que les actions qui le composent peuvent se multiplier à volonté. Un matin, on se lève en pensant tout conquérir alors que dès l’autre, on s’avoue vaincus. Ça va vite, et ça fait peur. N’agissez jamais sous le coup de l’impulsion. C’est mon conseil du jour (exprimé par la plus grande impulsive de la planète, ouai, je suis au courant….)
Ceci étant dit (bon »build up » hein!), cela ne fait que quelques jours que Cath-celle-qui-prend-le-soin-d’acheter-tous-nos-billets-et-à-qui-je-dois-constamment-de-l’argent-parce-que-je-n’ai-pas-de-carte-de-crédit et moi on ne s’est pas vues que nos histoires sont déjà rocambolesques. J’ai l’impression d’avoir raté une bonne série télévisée tellement ce qu’elle me raconte me surprend, alors…nous sommes paisiblement sur la route du Festival de Jazz, pour une deuxième année de folie, et déjà on palpe l’improbable. Ça promet, ça c’est certain.
The 1234
Un groupe Français qui (avait prévenu Zik’n’blog par courriel de sa visite) se réapproprie le répertoire des Ramones de façon a cappella? J’aimais déjà l’idée d’emblée, mais une fois devant la scène…J’AIME ENCORE PLUS! Tandis que l’un joue de la »air-contrebasse » en la chantant avec sa voix, que l’autre imite une guitare et que le chanteur chante les lignes de paroles, les voix s’entremêlent et s’élèvent en symbiose sous la tente qui sera probablement l’antre de mes meilleures découvertes du Festival. J’adore. Je ne connais pas les Ramones….mais ce que j’ai entendu ce soir, entre deux doo-wop et pleins d’accords, me donne le goût d’en écouter. Oh yeah! J’aime ça!
Site officiel du band The 1234
SOUL REBELS
J’avais d’énormes attentes envers ce groupe qui m’avait tellement fait groover l’an passé, à la soirée de clôture du festival, que je m’étais procurée leur album et que j’aimais désormais plus que tout au monde la planète funk. L’esprit festif du groupe se fait sentir dès leur arrivée: ils s’amusent ferme sur la scène et essaient d’emblée de nous faire entrer dans leur party. »Put your hands up! Put your hands up! » J’ai rarement vu un groupe aux essences jazzy qui se prenait pour un band de rock…mais j’aime ça! Les musiciens sont excellents, particulièrement les trombonistes, et les pièces s’enchaînent les unes après les autres sans qu’on n’y prête attention. Ça groove en masse sur la scène, et les gens semblent s’amuser ferme devant eux. Fait cocasse: après tous les solos, le leader, chanteur et saxophoniste du groupe présente le soliste…et ce à plusieurs reprises. Chacun des membres du groupe a donc été présenté au moins 5 fois. Comique. Toutefois? Toutefois…j’espérais du funk, j’en ai eu un peu…mais pas tant. Damn! Suis-je vraiment déçue par un groupe qui se recycle dans un style un peu différent alors mon âme s’est vendue au funk bien avant de connaître les sons? OUAI…..mais c’était bon quand même. Sincèrement, c’était excellent…mais je n’avais juste envie que de danser ma vie au son du funk.
BOOGAT
J’avais déjà vu Boogat de par le passé (en première partie de Mad’moizèle Giraf et personne ne dansait devant lui, un peu désolant) et, sur le moment, je n’avais pas trippé sur son cas. Toutefois….Poirier? Comme dans Ghislain Poirier? Lui je l’aime, et c’est de cette façon que j’ai commencé à m’intéresser à Boogat (les deux font très souvent des collaborations ensemble…) Nous arrivons donc devant la scène et je n’ai aucune attente. Dès lors…mon corps commence à danser sans que je ne l’aie remarqué. Ma tête décroche de mes pensée et je commence à vibrer au même rythme que Boogat, qui est particulièrement en feu devant une foule assez nombreuse. Ohhh yeah! Sous les rythmes latins lancés par Poirier, l’esprit festif corroboré par ses collaborateurs, sa langue espagnole qui sonne exotique dans mes oreilles et toute la »vibe » qui nous entoure, Boogat fait lever le party en trois secondes et quart. Je me surprends moi-même à me demander: »Quelle chanson vais-je publier sur mon blog? Celle-là. Ahh non, celle-là. Ahhh non, celle-là elle est trop bonne! » Une après l’autre, les chansons m’enivrent tellement que j’en voudrais encore pour toute la nuit. Sur scène, j’ai même apprécié ceux qui venaient y faire du »breakdance », n’aimant pas tellement cela habituellement. Serais-je foudroyée par la folie du hip-hop? Noooonnnn, mais Boogat est une exception. Boogat? J’irai le voir en salle assurément, devant des gens qui s’y plaisent…
Enjoy, bande de fous!
Anecdote de groupie: oohh yeah j’ai vu le meilleur tromboniste du monde ce soir et mon coeur s’est arrêté de battre durant un instant. JUST SAYING!
Anecdote de groupie 2: Eddy King a l’air sympa. Il est surtout hilarant dans ses gags.