Chanson qui me fais danser: The Faint – Glass Danse

Billet dans le cadre du Défi 30 chansons en 30 jours. Souvenir d’un show au Théâtre Telus, avril 2009.

Jour 09 – une chanson qui vous fait danser

Il fait froid. Les flocons qui se déposent sur ma peau on l’effet de petits poignards qui transpercent mon esprit. Le vent glacial a décidé encore une fois de retarder le printemps, et c’est gris autant dans le ciel que dans ma tête. Gris, mais extrême. Gris comme dans trash. Gris comme tempête, comme ouragan ou comme tornade. J’ai le goût d’éclater, mais je décide d’être fébrile à la place. Gris comme dans ultimatum. C’est la dernière fois…ou c’est ce qu’on souhaitait, à l’époque.

Il fait froid pour cet avril tardif et on se tient là sur le trottoir, devant le théâtre Telus, comme deux âmes en peine qui tardent à se réchauffer le coeur dans quelque chose de plus normal. Rien n’est normal. Tout est exagéré. Tout est trop, trop, trop. Tout est beaucoup trop…mais on aime ça comme ça. C’est notre game à nous, et on se la joue solide. On est paumés, fatigués, en lendemain de veille et écorchés de cette relation qui fait trop mal. On se fait mal, mais on est là quand même, devant le théâtre Telus, à attendre de rentrer pour aller danser notre vie comme si demain n’existait pas…ce qu’on fait tout le temps. Tout le temps, et presqu’à tous les soirs. On danse, et on boit, pour oublier tout le malheur qu’on se fait mutuellement. Mais cette fois-là, c’est la dernière fois…Enfin, c’est ce qu’on croyait.

Cette fois-là, on a dansé comme des fous et on s’est déchiré la tête en deux…le coeur aussi. Depuis ce temps-là, je le cherche, ce feeling-là, mais je ne le trouve pas…

Cette fois-là, on a dansé comme des cinglés là-dessus, et The Faint me fera toujours cet effet-là. The Faint provoquera toujours chez moi la folle envie de danser comme si demain n’existait pas. Ou pas encore…

Enjoy bande de fous!

Source

Ce billet est un texte original du défunt Journal d’une Groupie