Salon du disque et des arts underground
Cette fin de semaine du 12 et 13 mars se déroulait la deuxième édition du Salon du disque et des arts underground présenté par le festival Under the Snow | Sous la neige, à Montréal.
Crédit : Jason Botkin
Cet évènement regroupait plusieurs artistes, label, maison d’édition, dessinateurs, photographe et, etc., rassembler dans le sous-sol de l’église Saint-Denis, juste en face du métro Laurier. C’était une belle occasion de rencontrer des artistes de la scène montréalaise.
J’y ai fait plusieurs découvertes. Voici une liste non exhaustive des achats que j’y ai faits et qui feront peut-être l’objet de critique future.
J’ai d’abord rencontré Boris Paillard qui présentait son projet musical The Keys, une délectable musique acoustique Folk’ n Roll que j’ai écouté d’une oreille attentive sur son lecteur MP3 apporter pour l’occasion. Voix superbe. Très intéresser, je lui ai acheté son dernier disque Year are made of seconds.
Les membres de la formation folk-acoustique-minimaliste Will driving west avaient apporté deux écrans qui jouaient en boucle leurs vidéoclips. J’en ai profité pour acheter leur album The Breakout que j’écoutais sur leur bandcamp. Mieux vaut acheter l’album physique que de télécharger leur chanson en ligne, selon moi.
J’ai aussi discuté avec Frédéric Lamoureux, batteur de la formation Les Revenants et j’ai trouvé un Ep gratuit d’Esker Mica, Infanterie fantôme.
J’ai acheté un album d’alone with king kong pour 5$, cousu à la main par le label Chez Kito Kat. Tous les albums de ce label, sont cousu mains et sont de petit bijoux de beauté à un point tel que j’ai eu de la difficulté à arrêter mon choix (on ne peut pas tout s’offrir, malheureusement).
Après, j’ai atterri à la table d’Enemik Music ou les gars d’Héliodrome m’ont parlé Hip-Hop expérimental et m’ont intéressé à leur projet. Je me suis donc offert La lumière ordinaire du jour et ils m’ont donné un album gratuitement! Celui de l’artiste soso, tinfoil on the windows.
En voyant les grandes maisons de disques DARE TO CARE et Indica qui avaient leur petit coin, je me suis demander légitimement comme le blogueur krlep0ser s’ils avaient leur place dans ce salon underground. Pour plus de détail sur ma pensée… aller jeter un coup d’œil ici.
De même qu’il y avait ces deux grosses boites, il y avait un label (beaucoup plus petit) que je n’ai jamais entendu parler : Jeunesse Cosmique dont j’éplucherais le blogue sous peu.
Vous savez que je m’intéresse à la musique, mais à ce salon underground, il y avait aussi des artistes visuels, dessinateurs, bédéistes, photographes et concepteurs de bijoux. J’ai grandement apprécié les artistes-photographes Lisa Claire Howard et Meryem Yildiz.
L’éditeur Pow Pow, mérite une attention ainsi que le graphiste Yan Marchildon.
Mes derniers pas m’ont amené au kiosque des Éditions de l’Écrou où je me suis offert un petit recueil de poésie (c’est mon côté trash), intitulé Gyrophares de danse parfaite de Daniel LeBlanc-Poirier.
Combien ma coûté ma visite? Environs 60$… et ce n’est pas beaucoup! À ce prix on a d’habitude le droit à deux ou trois albums et rien d’autre chez un gros disquaire.
Cette fois, mon argent allait directement dans les poches des artistes et non pas dans celle de grande librairie ou compagnie…
J’ai déjà hâte à la troisième édition du salon.
Crédit photos : Maylee Keo | www.daylightsunsets.wordpress.com
Dis Alex, on y va ensemble l’année prochaine? Je l’ai complètement raté cette année et à lire ton billet je m’en mords les doigts…
Pas de trouble!