Le Festifox 2009 a tenu ses promesses
Tandis que les ateliers de « Moicramé » se multipliaient sur les plages de France, tout ce que le net compte d’indépendants et d’autoproduits s’est donné rendez vous au Festifox. Le « là où il fallait être » du week end s’est tenu à vingt minutes de Lyon. Dire que vous avez manqué ça… Franchement on n’aimerait pas être à votre place. Deux jours de concert, sinon rien. Telle était la devise de la première édition du Festifox. Un « check up » des oreilles prescrit par Jean François Le Hir, président de l’Association de l’Indépendance Musicale Solidaire Autonome et la Mairie de La Verpillière.
Sur la feuille de soin, 7 groupes issus de la scène indé et les cours de respiration de Demago. Si avec ça les 700 patients qui sont venu squatter le grand jardin de ville de la Verp samedi soir ne se sentent pas mieux… C’est qu’il n’y a plus rien à faire. Détail de l’ordonnance…
Vendredi : Un renard qui passe entre les gouttes…
Pour son premier jour, le renard est passé entre les gouttes. On a eu peur, mais les dieux du Rock’ n’roll étaient avec nous. Les sets du vendredi ont éloigné les derniers nuages: General Purpose et la frenchy pop des Anges gardiens. La nuit tombée, « Papa poué » a fait monté la température festive. Ça jump dans tous les coins et les orgas ont la banane. Dernière vague : Sarro, déjà remarqué pour sa participation à la compilation « Army of mixes » de Björk, clôture cette première nuit du renard. Un univers sombre, intimiste et un rock affûté.
Samedi : 700 personnes … 4 concerts et un feu d’artifice.
Cette fois ci, le soleil est au rendez vous. Et ça tombe bien car sur la scène, il n’y a que du lourd. Juno Lips pour donner le ton puis les Nova qui se sont fendus d’un set aérien (Circus en live c’est la claque !). Dans la foulée, les festivaliers ont avalé les Drunksouls tout droit débarqués de la planète Marseille pour terminer par la tête d’affiche DEMAGO. Un rock à l’accent hip hop à mille lieux de la « fake brit pop » et autres « parisienneries » du moment.
Entre les plateaux, Matt de l’Upperground et Mallis, les animateurs de la grosse radio, du vocal beat box et pour clôturer, un feu d’artifice. Bref, le 1er Festifox a tenu toutes ses promesses… Le public n’avait pas encore quitté le jardin de ville qu’on discutait déjà de la prochaine édition…
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