Status Quo à Nice, ça balance!
Comme le chantait Michael Jones avant leur arrivée sur scène : « The Quo’s in town Tonight ». Les Quo étaient à Nice fin novembre! L’avant-dernière date d’une tournée intense de huit soirées enchaînées à travers la France avec Michael Jones en ouverture (lire notre interview). Et dès les premières notes, une certitude : Status Quo, c’est fort! Avec en fond une rangée d’amplis, les vétérans du rock avaient poussé les boutons des guitares à fond. Heureusement que certains fans prévoyants avaient amené leurs boules quies!
Car Status quo a encore la pêche, et notamment ses deux membres fondateurs. Au chant principal et à la guitare solo, Franck Rossi, front dégarni équilibré par une queue de cheval, balance entre les titres son humour pince-sans-rire très british. Il grommèle pour masquer la date de création de leurs morceaux des années 60 ou prétend même que certains remontent aux années 20! Il va jusqu’à engueuler faussement un couple qui s’embrasse! A sa droite, Rick Parfitt, guitare rythmique et chant, à la voix plus rauque que jamais, qu’il finit par chauffer après quelques titres. Citons aussi, par ordre d’ancienneté, Andrew Brown aux claviers et aux guitares, John « Rhino » Edwards à la basse et Matt Letley derrière une batterie fièrement siglée SQ.
Tous vêtus de baskets blanches sous leurs jeans noirs, les Status Quo peaufinent leur jeu de scène depuis 40 ans. Les placements, les balancements synchrones, tout semble être là depuis toujours … et ça marche! Car qu’on l’appelle rock, blues ou boogie-rock, leur musique est terriblement efficace et l’énergie est là. On aura rarement entendu ce genre de riffs balancés avec une telle précision! Et au cas où certains pourraient s’ennuyer, la toile de fond sert à des projections permanentes : clips, photos de leurs 40 ans de carrière ou encore … pingouins sur Living on a island, une des rares ballades. Certains fans avaient d’ailleurs prévu un pingouin en peluche à envoyer sur scène à l’issue du show!
Puis vient le moment du monumental et très attendu : In the army now! Le tube se poursuit sur un solo de batterie permettant au reste du groupe de s’éclipser avant de revenir pour des rappels électriques. Les plus gros tubes s’enchaînent comme Whatever you want ou Rockin’ all over the world et enfin un Bye Bye Johnny que toute la salle reprend en chœur. Puis le groupe nous laisse étrangement sur le clip de Jump that rock, la reprise de l’inusable Whatever you want que le jeune groupe allemand Scooter vient d’enregistrer avec eux. Comme quoi, les anciens de Status Quo ont encore de quoi nous surprendre!
Status Quo, le site officiel en anglais qui présente la compilation de leurs 40 ans de carrière et leur tout premier single de Noël!
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