MIGALA « arde » (CD)
Les Espagnols nous reviennent avec un nouvel album dans la continuité de « asi duele un verano ».
En 1995, six jeunes beaux garçons d’une vingtaine d’années se retrouvent dans une cave madrilène, pour y faire leurs expérimentations sonores. Une première maquette est enregistrée, puis envoyée au label national Acuarela.
Et voici le début d’une belle histoire pour Migala, ce groupe qui, en 4 ans, a déjà tourné avec Smog et Will Oldham, et achevé trois albums.
En effet, après l’excellent « asi duele un verano » sorti l’an dernier, les espagnols nous sortent aujourd’hui « arde » dans la continuité de leurs précédents opus.
Goût du cercle répétitif et des mélancolies saumâtres, plus capteurs d’atmosphères que techniciens virtuoses, les Migala revendiquent leurs sources entre Tindersticks et Calexico. Des influences que l’on ne peut que remarquer à l’écoute de ce troisième album très bien produit et ô combien aguichant !
Abel, le chanteur – guitariste du groupe estime que « quand on fait l’amour, c’est difficile de s’arrêter »… écouter « arde » (en français, « brûlant ») donnerait il autant de plaisir qu’une étreinte amoureuse ? Il y a de fortes chances que oui !
Bref, ce sont 14 épisodes dans lesquels le sextet madrilène signe sa plus belle œuvre, emplie de chansons classiques dans une atmosphère étrange !
MIGALA « arde » ; 14 titres ; 47’21 ; Poplane ; Titres :
1) Primera parada
2) El caballo del malo
3) Fortune’s show of our last
4) Times of disaster
5) Primer tren de la mafiana
6) La noche
7) La espera
8) Suburbian empty movie theatre
9) Principios de agosto
10) The guilt
11) Cuatro estaciones
12) High of defenses
13) Last fool around
14) Arde
Cet article a été rédigé pour le site Sincever par le rédacteur Cartman17